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Johnathan Cloutier | Chronique critique : Départ de Pierre Fitzgibbon, éthique et gestion des fonds publics en question

Chronique sur le départ de Pierre Fitzgibbon

Je veux vous partager une chronique que j'ai écrite quand notre super ministre des Finances, Pierre Fitzgibbon, a quitté le navire. L'ancien ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie du Québec a marqué la politique québécoise d'une manière bien particulière.

Alors que certains de mes concitoyens le défendent, affirmant qu'il a fait du bon boulot, je ne peux pas m'empêcher de m'interroger. Lorsqu'on creuse un peu sous la surface, ce prétendu bon boulot laisse un goût très amer.

Les scandales d'éthique : une ombre constante

Dès le début de son mandat, Fitzgibbon s'est retrouvé sous les feux des projecteurs pour des questions d'éthique. Il est un des rares ministres québécois à avoir été plusieurs fois rappelé à l'ordre par le commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale. En 2021, il a dû temporairement quitter ses fonctions pour un conflit d'intérêts flagrant. La source de sa violation : Fitzgibbon refusait de vendre ses actions dans des entreprises privées qui avaient des contrats avec le gouvernement. Cette obstination a montré une indifférence claire envers les règles éthiques qui s'appliquent pourtant à tous les détenteurs d'une charge publique. Sa réintégration au cabinet n'a pas calmé les critiques. Bien qu'il ait fini par vendre ses parts, cette série de violations répétées a miné la confiance publique. Moi, je n'étais pas en confiance avec lui avant même qu'il soit élu, mais ça, c'est chacun ses opinions. Comment est-ce qu'on peut affirmer que le ministre Fitzgibbon a fait du bon boulot alors qu'il s'est montré incapable de respecter les normes éthiques de base ?

Ensuite, le contraste entre l'indignation collective et les réalités des fonds publics

Il est fascinant d'observer à quel point certains sujets suscitent des réactions publiques passionnées. J'en ai parlé dans un autre post : le hockey ; alors que d'autres, pourtant plus importants pour le bien commun, passent complètement sous le silence. Prenons par exemple l'indignation disproportionnée à l'égard des salaires des joueurs de hockey. J'ai parlé des salaires de Gallagher, d'Anderson. On s'entend, on est tous d'accord. Ce sont des propriétaires privés, ce sont des contrats qui ne nous regardent pas. Les réseaux sociaux, les discussions de table de famille explosent d'indignation. Pourtant, cet argent ne sort pas de les poches des contribuables. Ces montants sont financés par les propriétaires d'équipes qui ne touchent rien à notre économie collective.

À côté de cela, Travis Gibbon, ancien ministre de l'Économie, a signé des chèques de plusieurs millions de dollars en subventions publiques destinées à des multinationales, souvent sans conditions ni retombées concrètes pour l'économie québécoise. Ces dépenses pèsent directement sur la dette publique, et donc sur chaque citoyen présent et futur. Et pourtant, l'indignation est bien moindre. À preuve, on n'en parle déjà plus. Comment expliquer ce paradoxe ? Peut-être parce que les salaires des joueurs de hockey sont tangibles, concrets, faciles à comparer à nos propres revenus. Encore là, on s'entend. En revanche, la mauvaise gestion des finances publiques et des milliards dilapidés sont des concepts plus abstraits. Et c'est vrai, c'est plus compliqué. L'accès est difficile et la transparence est à zéro. Les conséquences semblent lointaines. Mais en réalité, chaque contrat de gré à gré, chaque subvention mal attribuée, chaque dollar gaspillé a un impact bien réel sur nos services publics, notre dette, notre qualité de vie présente et future.

Subventions massives et mauvaise gestion des fonds publics

C'est tout ce que je vais me souvenir de Fitch-Gubbin. Il a supervisé l'octroi de subventions massives à des grandes entreprises. Il a notamment versé des millions à des multinationales sans imposer aucune condition rigoureuse. Les subventions, dont celles accordées à des entreprises dans les secteurs de la batterie, ont été données sans résultat concret probant. Un autre exemple flagrant concerne les subventions dites pardonnables qui, dans certaines conditions, n'avaient pas besoin d'être remboursées. Cette absence de transparence dans l'attribution des fonds a suscité des doutes et des critiques, en particulier face à la croissance constante de la dette publique du Québec, qui pèse désormais sur les générations futures.

Gestion opaque d'Investissement Québec

L'une des réformes les plus controversées de Fitch-Gubbin a été celle d'Investissement Québec (IQ), où il a renforcé l'importance de cet organisme en matière de gestion des fonds publics. Cependant, la gestion d'IQ a été régulièrement critiquée pour son manque de transparence. Des fonctionnaires ont été déplacés au sein de l'organisme et des questions sur l'efficacité réelle de cette réforme persistent. Fitch-Gubbin a prôné une approche pragmatique en matière de développement économique, mais cela a souvent été perçu comme un prétexte pour contourner les normes de transparence et justifier des pratiques de favoritisme envers certaines entreprises.

Fitch-Gubbin et l'affaire Hydro-Québec

Fitch-Gubbin a donné sa démission en 2024, lors d'un moment de tension au sein d'Hydro-Québec. Fitch-Gubbin a été accusé de précipitation dans les décisions concernant les contrats énergétiques clés. L'absence d'une vision à long terme et son approche axée sur les gains rapides ont contribué à déstabiliser le secteur crucial de l'économie québécoise. Cette gestion brouillonne dans un secteur aussi stratégique est un autre exemple de son « bon boulot » que certains prétendent voir.

L'illusion du « bon boulot »

Guillaume Lemaître a été sacrifié sur la place publique pour avoir écrit sur un boulot. Fitch-Gubbin est en vacances avec ses millions. Combien d'argent nous a-t-il pris ? Il est difficile pour moi de comprendre pourquoi Pierre Fitch-Gubbin est défendu par certains de mes concitoyens. Peut-être est-ce dû à l'image de l'homme prospère qui a essayé de transposer ses méthodes du privé en gestion publique. Mais la réalité de ses actions a laissé un héritage de controverse, de manque de transparence, de scandale éthique et de mauvaise gestion des fonds publics. Loin d'être une réussite, son mandat a exposé des lacunes profondes dans notre gouvernement au Québec.

Le Québec mérite mieux. Il mérite une gestion rigoureuse, transparente et respectueuse de l'éthique, cruciale surtout à une époque où l'inflation et la dette continuent de croître en ligne droite. C'est mon mot pour Fitch-Gubbin. J'ai écrit ça quand Fitch-Gubbin a démissionné. Je n'ai pas eu bien bien d'appétit sur mon réseau Facebook. Peut-être que les mots étaient trop gros. Mais je voulais vous partager sur TikTok. Moi, je trouve que ça décrit bien, mais ça explique aussi qu'on oublie vite au Québec. Fitch-Gubbin est déjà passé dans le beurre. Même affaire avec Jean Charest, il se promène dans la rue, pas de problème. Il a vendu toutes nos ressources dans le Grand Nord, mais ce n'est pas grave. Pour des peanuts, je pense qu'on n'a même pas assez d'argent pour acheter des peanuts au prix qu'il les a vendues. Anyway, ring du soleil, merci de m'avoir écouté. Bonne journée.

Avis au lecteur :

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