Réflexions personnelles et évolution professionnelle après la pandémie
Des fois, je me pince parce que je suis tellement content. Des fois, je me demande comment ça se fait que je suis encore passionné de même, comment ça j'aime ça comme j'aime ça. Mais j'ai eu le COVID, et ça m'a fait mal dans le sens que j'ai arrêté de tripratiquer parce que j'ai perdu la raison d'être. Tu sais, dans le domaine immobilier, tu ne peux pas être avec le monde, tu ne peux pas aller négocier en personne, tu ne peux pas présenter des offres d'achat. À quoi tu sers ?
Quand le COVID est parti, je suis revenu. Ça m'a fait du bien cette pause-là. Puis, je suis revenu changé. Le COVID m'a beaucoup changé. Puis, j'ai réussi à me détacher émotionnellement de mes transactions, ce qui était très lourd à porter. Quand tu vends une maison ou tu achètes une maison, puis que les gens, surtout quand tu vends parce que c'est là qu'il y a des problèmes, il y a des divorces, il y a des problèmes d'argent, il y a des situations difficiles, des successions.
J'avais la mauvaise manière d'amener la charge des motifs avec moi à la maison. Puis là, j'essaie de régler les problèmes de mes clients autre que la maison.
Mais ma job, c'est la maison. Tu n'es pas psychologue. Tu es psychologue. Tu sais, j'ai une bonne écoute, oui, j'ai une bonne expérience de vie que je peux utiliser pour aider les gens. Mais ce n'est pas à moi que ça appartient, la charge émotive. Maintenant, j'ai appris à bien gérer ça. Ça, c'est merci au COVID parce que ça m'a permis de prendre deux pas en arrière.
Et puis, quand je suis revenu après le COVID, quand la folie passagère est passée, j'ai décidé d'être la meilleure version de moi-même en immobilier. Puis ça, il faut peut-être une charge émotive complètement neutre.